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Juil 23 2021
Si vous êtes un consommateur habituel de mode, vous avez probablement observé les étiquettes Join Life de Zara ou Conscious de H&M.
Vous avez peut-être aussi lu le terme 100% Organic Cotton chez Mango ou tee-shirts d’EcoAlf avec le slogan: «Because there is no planet b».
Il est possible aussi que vous ayez entendu parler des Adidas Futurecraft.Footpoint, les nouvelles chaussures de sport fabriquées avec la plus faible empreinte carbone du monde.
Tous ces détails sont partie intégrante d’un parcours vert entrepris par les grandes sociétés textiles du monde afin de proposer des produits durables, écologiques et respectueux de l’environnement. L’économie circulaire, la biodiversité et la fabrication de vêtements et de chaussures avec des matériaux organiques plus durables et éthiques s’érigent en nouveaux piliers sur lesquels s’appuient les stratégies corporatives des grandes firmes de la mode.
L’industrie textile dépend principalement, pour produire des fibres synthétiques, de ressources non renouvelables telles que le pétrole, ou de fertilisants pour cultiver le coton et de produits chimiques pour teindre les fibres et les tissus. Le système linéaire de production ne parvient pas à optimiser l’utilisation contrôlée de ces ressources et provoque donc une importante empreinte de carbone dans toute la chaîne de travail, et par la même, n’exploite pas les options beaucoup plus rentables de recyclage et de réutilisation des matériaux.
Ainsi, Il s’avère logique, que les principaux acteurs du secteur du commerce de détail aient adopté comme nouveau modèle d’entreprise, un système d’économie circulaire, plus particulièrement lorsque cela représente une opportunité de marché de plus de cinq cents milliards de dollars. Nous parlons d’environ 25% de part du marché total de cette industrie, qui facture près de deux millions quatre cents milliards de dollars annuels.
Par conséquent, tel que le reprend le dernier insight sur la durabilité publié par Modaes, la mode sera durable ou ne sera pas.
Le client d’aujourd’hui demande des produits durables, écologiques et biodégradables dont il peut faire montre et qu’il peut porter avec la conscience en paix. Selon un rapport récent du cabinet de consultants Capgemini, 79% des consommateurs changent leurs préférences d’achat en fonction de critères de responsabilité sociale, d’inclusion ou d’impact environnemental. Cela est d’autant plus vrai après la pandémie qui a vu 67% des acheteurs augmenter leur niveau d’engagement et de conscience dans leurs processus d’achat par rapport à la pénurie des ressources naturelles.
Si nous ajoutons à tout cela les données d’une enquête internationale d’IBM Institute for Business Value qui conclut que 9 consommateurs sur dix assurent que la pandémie a modifié leur opinion sur la durabilité environnementale, nous nous retrouvons devant une occasion en or pour capter l’intérêt de ce public sensibilisé et solidaire.
De fait, plus de la moitié des personnes sondées étaient disposées à payer plus pour des marques durables même si cela peut les amener à modifier leurs habitudes d’achat.
Il va sans dire que le scénario ne pouvait pas être plus propice à l’adoption de stratégies commerciales basées sur la réduction des déchets, sur l’économie circulaire et sur des produits durables qui satisfont aux besoins de ce nouveau type de client et qui, dans le même temps, aident donc à améliorer le taux de conversion dans le commerce de détail.
Début 2019, dans le cadre de l’Assemblée de l’ONU pour l’Environnement, l’Alliance Des Nations Unies pour une Mode Durable a été présentée, cette Alliance cherche à freiner les pratiques nuisibles à l’Environnement et à la société dans le secteur de la mode. Cette alliance internationale prétend transformer les données qui situent l’industrie textile au second rang de la consommation d’eau dans le monde entier.
Au cours du mois de juin de cette même année, la France, leader mondial de la mode de luxe, a adopté l’interdiction de détruire les articles textiles non vendus, à partir de l’année 2023, ce qui oblige les fabricants et les détaillants à donner, réutiliser ou recycler les surplus. Au cours d’un des derniers sommets du G7, le directeur général de Kering, François-Henri Pinault, a pris les rênes de ce nouveau Pacte de la Mode, qui a été impulsé par Emmanuel Macron, avec le soutien de plus de cent marques et ce, afin de réduire l’impact environnemental dans l’industrie du commerce de détail. Peu après, le gouvernement allemand a suivi la dynamique de cette initiative globale et a présenté le Bouton Vert, la première étiquette textile durable du monde.
« …l’industrie de la mode a l’occasion d’assurer le leadership du changement vers un futur plus durable. Nous pouvons donner l’exemple de comment les entreprises peuvent collaborer et agir dans les thèmes cruciaux du changement climatique, de la biodiversité et de la protection des océans du monde. »
François-Henri Pinault, CEO Kering
Cette activité gouvernementale mondiale sert de coussin structurel afin que les marques leaders puissent implanter des politiques de durabilité et d’économie circulaire au sein même de tous les processus opérationnels de leur entreprise.
Ainsi, nous pouvons citer la décision de Zara de s’engager à utiliser des tissus 100% durables pour 2025, comme H&M d’ailleurs, qui a déjà communiqué dans le cadre de son plan de durabilité l’objectif d’utilisation de 100% des matériaux recyclés ou durables pour l’année 2030.
Pour l’année 2023 Inditex prévoit aussi d’atteindre le zéro déchets (Zero Waste) dans ses installations : sièges, logistique et magasins, ainsi que l’élimination de 100% des plastiques à usage unique des clients et le recyclage de tous les matériaux des colis de sa chaîne logistique.
« Nous pensons et nous agissons de manière durable dans toutes les phases de notre activité et nous faisons nôtres les attentes de nos groupes d’intérêt. Notre mode est Right to Wear. »
Pablo Isla, Président Inditex
Adidas envisage d’éliminer le polyester vierge pour l’année 2024.
Nike recycle déjà 99% des déchets de la fabrication de chaussures de sport dans ses usines.
LVMH a rédigé la Charte d’Approvisionnement de Matières Premières d’Origine Animale qui définit l’objectif de que 70% du cuir des marques du conglomérat français soient obtenus de cuirs de tanneries certifiées par le Leather Working Group.
Toutes les grandes sociétés textiles plaident en faveur de ce nouveau modèle d’activité durable.
D’actions ponctuelles jusqu’à de grands projets tels que le WeCare! d’ Etam, la marque leader de lingerie en France, qui milite en faveur d’un programme de responsabilité sociale corporative basé sur neuf piliers parmi lesquels nous pouvons retrouver la transparence, la réduction des déchets, la durabilité, la biodiversité et l’économie circulaire.
Laurent Milchior, co-manager de Grupo Etam, la firme de vêtements pour femmes, affirme, dans la présentation du document corporatif, que l’objectif est de passer de 40% de ses produits eco-friendly au cours du printemps 2021 à 80% en 2025.
De plus, dans le cadre de son programme de produits d’occasion, Grupo Etam a implanté l’action « Petit geste, Joli soutien » qui a l’objectif de recueillir et de donner une seconde vie aux soutien-gorge d’occasion, par le biais d’une distribution gratuite aux femmes en situation de précarité.
Dans le même ordre d’idées, en 2021, Etam a lancé une collection de 2500 écharpes recyclées, faites à partir de matériaux non utilisés, fabriqués en France et en Tunisie. Deux des autres marques du groupe (Undiz et La Maison 123) apportent aussi leur pierre à l’édifice dans cette politique d’économie circulaire avec une collection capsule de lingerie à partir de matériaux de stocks non vendus et une collection d’accessoires fabriqués avec des patchworks de chutes de tissus de denim, respectivement.
L’évolution de l’industrie de la mode durable vit des avancées solides en très peu de temps, afin de consolider des processus opérationnels performants dans toute la chaîne de travail et ainsi satisfaire aux demandes de ce nouveau client solidaire.
Il s’agit d’un scénario exigeant dans lequel tous les acteurs impliqués souhaitent mettre la main sur leur part de marché vert. Après tout, les cadres textiles, qu’ils soient de firmes durables ou non, ont toujours le défi d’atteindre la rentabilité commerciale maximale. Cet objectif implique d’obtenir une meilleure scabilité, de s’adapter pratiquement en temps réel aux tendances du marché, d’accélérer les processus de travail, d’obtenir une meilleure performance en coûts, d’améliorer l’expérience d’achat, de détecter de nouvelles opportunités avant la concurrence, de dimensionner les équipes et d’optimiser la planification des horaires et des tâches.
Face à tous ces défis, la technologie est, sans aucun doute, une des alliées les plus précieuses pour ce qui est de l’accélération de ce processus.
Des solutions technologiques capables de développer des fibres synthétiques plus performantes et moins polluantes comme celles que fabrique la société espagnole Pyratex. Des outils technologiques qui facilitent la culture écologique du coton organique, des technologies avancées de recyclage qui aident à récupérer la plus grande quantité de polyester dans les vêtements abandonnés ou de nouvelles machines performantes d’emballage et de traitement capables d’accélérer les opérations de logistique des entrepôts, avec une limitation de l’impact environnemental des usines ainsi que du nombre de véhicules nécessaires pour livrer les marchandises aux différents établissements.
Et la transformation technologique vers une économie circulaire dans le commerce de détail n’en reste pas là.
Cette transformation arrive aussi aux points de vente: l’endroit par excellence où le client souhaite une expérience personnalisée d’achat qui réponde à ses besoins et ce, sans entrave ni friction.
Ainsi, nous pouvons trouver depuis des terminaux d’achat qui génèrent des codes QR sur le portable du client afin de remplacer le ticket imprimé, jusqu’à des systèmes de surveillance afin de contrôler les objectifs de réduction de la consommation énergétique des magasins ou encore l’installation de points de collecte de vieux vêtements dans le but de favoriser le recyclage de fibres et de tissus en échange de remises sur des cartes de fidélisation pour les clients engagés et solidaires.
ORQUEST apprécie et applaudit toute action responsable en faveur de l’environnement menée par les sociétés textiles. Nous souhaitons nous joindre à ces projets durables d’économie circulaire afin d’avoir un monde meilleur: plus écologique, plus performant et plus éthique. Pour cela, nous mettons à disposition de toutes les sociétés vertes une analyse de diagnostic gratuite pour pouvoir vérifier si leurs magasins sont performants et s’ils disposent du dimensionnement approprié des équipes afin d’obtenir le meilleur rendement.
Si vous souhaitez rejoindre ce mouvement durable, vous pouvez demander le conseil gratuit d’ORQUEST, il vous suffit de remplir ce formulaire:
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